LES ACCIDENTS MUSCULAIRES
La ContractureLe
muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d'où
douleur. C'est la conséquence d'une activité anormale ou exagérée du
muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entraînement
(mais une heure ou deux après ou le lendemain matin).
Thérapie : chaleur, massage et repos.
La Crampe
Elle
intervient pendant l'effort. Son origine est métabolique et due à
l'accumulation de déchets au niveau du muscle insuffisamment irrigué.
Thérapie : Mise en extension
forcée du mollet. S'il s'agit d'un autre muscle et en dehors d'une
musculation spécifique, ce n'est pas une crampe, donc : ne pas
manipuler.
L'Elongation
Elle
intervient au cours de l'exercice. Généralement ce n'est pas une
douleur très importante. Impression d'étirement du muscle qui n'implique
pas l'arrêt de l'effort mais simplement sa limitation. Il n'y a pas de
gros dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la contracture, le muscle a
été au delà de ses possibilités d'étirement.
Thérapie : Repos, pas de
massage ; plutôt de la glace, et faire, si possible, de la
physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.
Le Claquage
C'est
la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts
anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent
en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de
l'activité. Le diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en
plein effort. Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en deux
temps : c'est le cas de l'athlète continuant son effort sur une
élongation préalable ce qui va entraîner un claquage. D'où l'obligation
de se reposer dès l'apparition de la moindre gêne musculaire en cours
d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il est indispensable de
respecter. Toute douleur qui persiste huit jours après sa survenue,
signifie que l'on avait affaire à un claquage.
Le claquage touche le
plus souvent les ischio-jambiers mais peut survenir sur n'importe quel
muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux.
Déchirure
Le
muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire
qui est un accident très grave devant parfois être opéré. Le claquage
est du à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle.
Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son
amplitude.(exemple : le sprinter qui va "tracter" et être en lordose
lombaire ; ce qui implique une charge de travail trop importante
incombant aux ischios).
Thérapie : Appliquer de la
glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et
faire un examen très sérieux par un médecin sportif.
LE FROID POUR SOIGNER, LE FROID POUR RÉCUPÉRER
Appliquer du froid sur une blessure ou un traumatisme est presque un réflexe dans les milieux sportifs.
Au-delà
du soulagement et de l’effet parfois « magique » de l’éponge glacée,
quels sont , aujourd’hui , les mécanismes, les limites et les
perspectives de la cryothérapie ?
Les effets positifs du froid:
Le
froid est efficace en phase aiguë d’une blessure, il favorise une
diminution de l’hémorragie et de l’œdème suite à un traumatisme.
L’application de glace provoque une vasoconstriction des vaisseaux
sanguins, le métabolisme cellulaire est ralenti et l’on observe une
baisse de la production de déchets métaboliques et autres toxines. Le
froid protège les tissus des effets produits par la réaction
inflammatoire. Enfin l’abaissement de la température provoque localement
une sorte d’anesthésie qui explique le soulagement ressenti lors du
glaçage de la partie endolorie.
Par contre, le froid n’est pas recommandé lors d’inflammations chroniques.